Andrée putman
"Réaliser un travail qui ne date pas. C’est la chose la plus mystérieuse de la terre, une vision nouvelle."
C’est à 53 ans qu’Andrée Putman entame véritablement la carrière qui l’a fait connaître de New York à Hong Kong. En créant Ecart International, Andrée Putman commence par ressusciter les talents oubliés du mobilier des années 1930 : René Herbst, Jean-Michel Frank, Pierre Chareau, Robert Mallet-Stevens, Antoni Gaudí, Eileen Gray… Elle se passionne pour leur travail, déniche des pièces, restaure, réédite, fait connaître, élabore un catalogue d’une forte cohérence. « Mon seul souci était de me dire si j’intéresse au moins dix personnes, j’aurais accompli quelque chose qui va me porter toute ma vie ». Ses espérances seront largement dépassées : des milliers de personnes seront séduites par ces pièces.
De la réédition d’objets à la conception d’espaces, il n’y a qu’un pas. Elle le franchit portée par son goût pour la pureté des structures. « Le luxe pompeux est une chose polluante qui me fait horreur. Je m’intéresse à l’essentiel, à la charpente, à la colonne vertébrale des choses ». Elle invente le concept de boutique-hôtel en aménageant l’Hôtel Morgans en 1984 à New-York. Ce chantier marque un tournant dans la carrière d’Andrée Putman : elle parvient à réaliser un hôtel de luxe avec très peu de moyens et affirme son style en proposant des chambres sobres et des effets d’optique. « C’est parce que j’ai commencé à travailler à New York, que les Français m’ont réclamé ».
Elle réalise alors de plus en plus de projets d’architecture intérieure : elle conçoit des hôtels, dont Le Lac au Japon, l’Im Wasserturm en Allemagne et le Sheraton à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, l’atelier d’Azzedine Alaïa5, des boutiques pour Balenciaga, Bally ou encore Lagerfeld, des bureaux, notamment celui de Jack Lang au Ministère de la Culture en 1984 (et devenu depuis Lionel Jospin, le meuble de bureau des Premiers ministres dans l’Hôtel Matignon), et des musées comme le CAPC, musée d’art contemporain de Bordeaux ou le musée des Beaux-Arts de Rouen.
À travers ses réalisations, Andrée Putman a souhaité réconcilier les matériaux « riches » et « pauvres », utiliser la lumière de manière inédite et mettre les espaces à nu pour en retrouver l’origine; elle s’est aussi attaquée aux modes de vie. Les appartements qu’elle a conçus ont permis de concrétiser sa volonté de rompre les codes : pourquoi dîner dans une salle à manger, cuisiner dans une cuisine, dormir dans une chambre, quand on peut faire tomber les cloisons, changer les habitudes ? « Il ne s’agit pas de se baigner dans son salon, de jouer au chef dans sa chambre à coucher, mais plutôt d’ouvrir les espaces à des occupations diverses, à des lieux flexibles. Pourquoi les espaces seraient-ils accaparés par une fonction plutôt que de favoriser les sensations qu’ils nous offrent ? ».
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